Bonjour, bienvenue.
Je vous accueille en consultation tous les jours du mardi au samedi, sur rendez-vous.
une séance dure 1h30 et coûte 50€.
Delphine Coutier
Praticienne en Thérapies intégratives
06 25 11 26 47
Mes consultations sont SANS pass sanitaire.
Venez librement, avec votre masque ou sans, je ne poserai aucune question à ce sujet...
Bonjour, bienvenue.
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Delphine Coutier
Praticienne en Thérapies intégratives
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Les Biais des cognition
Un biais de cognition, c'est quoi ?
un biais de cognition, c’est une façon d’analyser, d’interpréter la réalité qui se référence aussi à des croyances internes qui n’ont rien à voir avec la réalité.
Par exemple, le racisme. Si je suis raciste, je vais interpréter qu’une personne n’est pas fréquentable uniquement en fonction de la façon dont j’interprète sa couleur de peau et non pas en fonction de la réalité de son caractère ou de son comportement.
D'où viennent-ils ?
Dans ses conférences, Albert Moukheiber, docteur en neurosciences, nous explique que notre cerveau ne reçoit que très peu de ressources pour fonctionner.
Alors, comment fait-il donc pour faire autant de choses avec aussi peu d’énergie ?
Et bien tout simplement, il fait des regroupements d’informations et il élimine les nuances qui lui paraissent inutiles.
C’est comme ça qu’on en arrive à déduire que, après avoir rencontré 2 ou 3 femmes qui ne savent pas très bien conduire, toutes les femmes ne savent pas conduire.
Cette déduction, c’est un biais de cognition qui permet de ranger les femmes dans une case et de ne plus avoir besoin d’y revenir, et donc de limiter la dépense d’énergie pour une réflexion plus poussée de la situation.
Les biais de cognition sont donc souvent liés à nos apprentissages, à nos expériences qui n’ont pas été remis en question.
Certains biais de cognitions peuvent être pessimistes, et d’autres, optimistes.
Par exemple, si j’ai un biais de cognition positif qui me fait croire que toutes les souris sont mes amies (après avoir vu Cendrillon ;-), je risque d’avoir une mauvaise surprise lorsque je vais essayer de prendre une souris dans mes mains et qu’elle va me mordre. Il est donc important de remettre en question nos biais de cognition positifs en fonction des situations dans lesquelles nous nous trouvons.
Comment limiter nos biais de cognition ?
Il y a plusieurs manières de limiter nos biais de cognition :
Comme ils sont liés à nos expériences du passé, il peut être intéressant, de temps en temps, de remettre en question nos certitudes… Parfois ce sont nos proches qui nous poussent à revoir certaines croyances, et parfois, il c’est intéressant de consulter pour se détacher d’apprentissages qui ont été violents ou impactants.
On peut aussi essayer de rester toujours observateur des faits et seulement des faits. Cest très efficace lorsque l’on est en situation, c’est plus problématique lorsque l’on est à distance, car l’observation n’est plus possible et les biais peuvent se mettre en place.
Un autre chemin proposé par Albert Moukheiber, est de choisir de vivre dans l’incertitude. En effet, comme notre cerveau aime bien revenir rapidement à du connu, l’idée est de le détourner de cette habitude pour l’emmener sur une réponse simple et connu comme il aime : je ne sais pas.
Par exemple, si j’appelle mon petit ami et qu’il ne me répond pas dans la minute, mon cerveau, s’il a le biais de cognition jalousie, va immédiatement penser qu’il est avec une autre. C’est le plus logique pour mon cerveau et cela lui permet d‘éviter d’utiliser trop d’énergie pour passer en revue la multitude d’autres possibilités qui s’offrent à moi : il est sous la douche, il est parti faire une course sans son téléphone, son téléphone est en silencieux et il ne l’entend pas sonner, il est au téléphone sur l’autre ligne, il est dans un jeu vidéo et avec son casque sur les oreilles, il n’entend rien….
Notre cerveau n’a pas envie de passer en revue toutes ces possibilités. Il est donc très intéressant de lui proposer une réponse rapide, qui évite tout biais de cognition : je ne sais pas, j’accepte d’être dans l’incertitude. Cette réponse que l’on offre à notre cerveau permet d’éviter de se perdre dans une fausse histoire, tout en donnant à notre cerveau un objet à ranger dans la case « je ne sais pas ».
ainsi, le cerveau est content, l’information est rangée dans une case, et le cerveau peut libérer de l’énergie pour passer à autre chose sans rentrer dans une boucle cognitive qui s’auto-entretient du genre : il est avec une autre, j’en était sûre, j’aurais dû m’en douter…
Amusez-vous à traquer vos biais de cognitions et n’hésitez pas à me faire un retour par email pour que l’on échange à ce sujet.
ce sera avec grand plaisir !
coutierdelphine@gmail.com
La fierté / La honte
ce mois-ci, je voudrais vous parler de la fierté, et de la honte...
dans notre culture, la fierté est souvent confondue avec l’orgueil, et, par voie de conséquence, dans beaucoup de famille, on recadre les enfants, pour surtout leur éviter d’être orgueilleux alors qu’ils pourraient tout simplement être fières de ce qu’ils ont fait.
Dans d’autres pays comme le Brésil ou la Mongolie, la fierté est une qualité, une force intérieure qui aide à traverser les problèmes avec beaucoup plus de facilité, avec beaucoup plus de ressources.
En Mongolie, les familles vivent jusqu’à -40° l’hiver dans des yourtes qui ne sont rien de plus que quelques couches de tissus attachées à des croisillons de bois.
Dans ces yourtes, deux éléments sont essentiels : le poêle à bois et les couches de tissus. Le feu intérieur et la protection du feu. Sans le feu intérieur, impossible de survivre à -40°, et sans les couches de protection, un simple poêle à bois ne ferait pas grand chose face à un hiver à -40°…
D’une certaine manière, c’est aussi comme cela que chacun de nous fonctionne. Nous avons un feu intérieur : notre vitalité. Au début de notre vie, c’est à nos parents de protéger notre feu intérieur, nous sommes dans leur yourte, dans leur mode de fonctionnement, et ils nous apprennent, en grandissant, à protéger nous-même notre feu, à construire notre propre yourte, notre propre mode de fonctionnement.
Dans certaine famille, la peur de l’orgueil (probablement transmise par plusieurs générations) est tellement forte, que l’on empêche l’enfant d’être juste fier de lui.
Et la meilleure émotion pour éteindre la fierté (mais pas l’orgueil d’ailleurs !), c’est de créer de la honte chez l’enfant.
Chaque fois qu’un enfant a honte, cette honte éteint un peu son feu intérieur. Il arrive parfois que cette honte arrive à l’école, au hasard d’humiliations ou de mauvais traitements.
Mais si l’enfant est, quand il rentre chez lui, retrouve une yourte sécure, son feu intérieur peut se raviver et repartir comme si de rien n’était. Si à la maison, la yourte est pleine de trou, que le vent, la tempête entre par les trous et soufflent aussi de la honte sur le feu intérieur de l’enfant, il ne peut se raviver, et la honte lui fait croire qu’il n’est rien d’autre qu’un tout petit feu insignifiant, voire qu’il ne mérite pas d’avoir un feu du tout.
La honte peut pousser au suicide…
C’est la raison pour laquelle je trouve important de parler de la fierté. La fierté est un élément très important de notre développement d’humain. La fierté est une des couches de tissus de la yourte. Il en existe plusieurs, mais celle-là est souvent ignorée des livres de développement psychiques.
Lorsqu’un enfant est fier de ce qu’il vient de faire, de ce qu’il a accompli, il développe son estime de soi, augmente en confiance et apprend à mieux se connaitre, à mieux connaître ses capacités, ses limites, ce qu’il lui reste à apprendre s’il veut atteindre un nouvel objectif.
Et c’est pareil pour un adulte : plus l’on connaît ses capacités, plus l’on sait ce qu’il nous manque pour obtenir ou accomplir un projet…
La honte nous fait croire que nous ne méritons pas ce projet, ou alors qu’il va falloir traverser des difficultés sans noms, accomplir des actes héroïques pour le mériter, et chaque étape sera emprunte du doute du « pas assez »…
parfois, même, rêver à un projet est honteux !!!
heureusement, il est possible, à tout âge, de retrouver son feu intérieur, même s'il est parfois enfoui au milieu des braises. Avant de le raviver, les techniques de thérapie proposent de construire ou réparer la yourte, avec les différentes couches de tissus… En cabinet, je m’applique particulièrement sur la couche de la fierté personnelle, soyez prévenu ;-),
une fois que la yourte est établie, la sécurité intérieure, parfois le feu se ravive tout seul, et l’apprentissage à ce moment là, est de continuer à le nourrir de bûches adaptées à sa taille. Jusqu’à, un jour, avoir un grand brasier joyeux, dans une yourte immense !!
Le cœur d’artichaut
aujourd’hui je voudrais parler des trop méconnus cœurs d’artichaut.
Le cœur d’un artichaut est un cœur tendre, doux, fragile, caché derrière une multitude de feuilles et une couche de petits pics rêches.
Pour atteindre le cœur d’artichaut, il faut déjà prendre le temps d’effeuiller délicatement chaque feuille, car, chaque feuille prend sa racine sur le cœur, et si l’on arrache une feuille trop brusquement, on blesse le cœur.
Et puis, après avoir enlevé avec délicatesse les grosses feuilles, on se retrouve en contacte avec des feuilles tendres douces, on se dit : ça y est on y est, on a atteint le cœur…
Et en fait, non, sous les feuilles tendres, il y a les petits pics rêches, la dernière défense du cœur.
Quand le cœur est prêt à les laisser partir, à les lâcher, ils se détachent tranquillement et chacun d’eux laisse la place à une forme géométrique précise, qui, au sein même du cœur crée un relief magnifique, finement ciselée, aussi parfaite que douce et tendre. Chaque cœur d’artichaut aura son propre relief, ses propres caractéristiques, sa propre taille, et aura en commun avec les autres cette magnifique tendresse de la vie.
Et vous savez quoi ?
Quand on laisse le temps à un artichaut de fleurir, sa fleur est spectaculaire, et, lorsque l’on se penche sur cette fleur, on peut voir son cœur directement, sans avoir besoin de l’effeuiller...
Certains d’entre nous sont des cœurs d’artichaut...
Soyons délicats...
Artichoke heart
today I would like to talk about the too little known artichoke hearts.
The heart of an artichoke is a tender, soft, fragile heart, hidden behind a multitude of leaves and a layer of small rough peaks.
To reach the artichoke heart, you must already take the time to delicately remove the leaves from each leaf, because each leaf takes its root on the heart, and if you tear a leaf too abruptly, you injure the heart.
And then, after delicately removing the large leaves, we find ourselves in contact with soft tender leaves, we say to ourselves: that's it, we are there, we have reached the heart...
And in fact, no, under the tender leaves there are the little rough peaks, the last protection of the heart.
When the heart is ready to let them go, to let them go, they quietly stand out and each of them gives way to a precise geometric shape, which, within the heart itself, creates a magnificent relief, finely chiselled, as perfect as soft and tender. Each artichoke heart will have its own relief, its own characteristics, its own size, and will have in common with the others this magnificent tenderness of life.
And you know what ?
When you give time to an artichoke to bloom, its flower is spectacular, and when you look at this flower, you can see its heart directly, without having to peel it ...
Some of us are artichoke hearts ...
Let's be delicate ...
Le manque affectif : les mendiants
la première fois que j’ai entendu les termes de mendiant affectif, c’était pendant ma formation de thérapeute.
Pendant la pause, une formatrice nous relatait son parcours et concluait son histoire de vie par “je suis libre maintenant que je ne suis plus une mendiante affective”.
J’ai trouvé ses mots très parlants et j’ai souhaité approfondir…
à quel moment est-on dans un tel manque affectif que l’on en arrive à mendier pour quelques gouttes d’amour ?
Moi, j’ai plutôt envie de poser la question du manque affectif de l’intérieur.
À quel endroit dans le corps se situe le manque affectif ?
Qu’est-ce que l’on ressent, à l’intérieur, quand ce manque nous envahit jusqu’à nous faire faire des choses irrationnelles pour obtenir un peu d’amour ?
À quel moment devient-on mendiant affectif ?
Jusqu’où est capable d’aller le mendiant affectif pour obtenir un peu d’amour ?
Et comment en sortir ?
Evidemment, et heureusement existent des méthodes thérapeutiques pour sortir de cette dépendance, mais ce n’est pas cette question de la méthode que j’ai envie de poser, mais plutôt, à quel moment sait-on que l’on en est sorti, de cette dépendance ?
Emotional deprivation: beggars
the first time I heard the terms emotional beggar was during my training as a therapist.
During the break, a trainer told us about her journey and concluded her life story with “I am free now that I am no longer an emotional beggar”.
I found his words very meaningful and wanted to dig deeper ...
at what point are we in such emotional deprivation that we end up begging for a few drops of love?
I rather want to ask the question of emotional deprivation from within.
Where in the body is emotional deprivation located?
How does it feel on the inside when this lack invades us until we are made to do irrational things to get some love?
When do you become an emotional beggar?
How far is the emotional beggar able to get some love?
And how to get out of it?
Obviously, and fortunately there are therapeutic methods to get out of this dependence, but it is not this question of the method that I want to ask, but rather, at what point do we know that we have left it, of this dependence?
Les traumatismes complexes
Lorque j’ai entendu parlé de traumatismes complexes, je me suis évidemment penchée sur la question quand j’ai découvert que ce terme de traumatismes complexes répond à un besoin de préciser certains fonctionnements psychiques précis, qui, auparavant, pouvait être assimilés à ce que les DSM appelaient “état limite”.
Heureusement, certains thérapeutes ont mis en évidence, que des traumatismes violents, ou répétés dans l’enfance, pouvaient également conduire aux même caractéristiques psycho-comportementales, sans pour autant être dans le tableau des “état-limite” qui lui, se rapproche plutôt des pathologies narcissiques.
En tant que thérapeute, je ne peux, évidemment, que conseiller mes collègues d’afiner ces notions, mais j’ai aussi envie de m’adresser à ceux qui viennent consulter : parlez-nous de votre enfance, de ce que vous y avez ressentis. Parlez-nous aussi de vos souvenirs ou de votre absence de souvenirs. Cela évitera très certainement un mauvais diagnostique et permettra un accompagnement au plus près de vos besoins…
En principe, c’est au thérapeute à poser ces questions, mais qui sait, parfois, c’est bien aussi d’en parler spontanément ;-)…
Complex traumas
The first time I heard about complex trauma, I looked into the question when I discovered that this term complex trauma responds to a need to clarify certain precise psychic functions, which previously could be assimilated to what the DSM called "borderline state".
Fortunately, some therapists have shown that violent trauma, or repeated in childhood, could also lead to the same psycho-behavioral characteristics, without being in the table of “borderline” which is rather similar. narcissistic pathologies.
As a therapist, I can, of course, only advise my colleagues to refine these notions, but I also want to address myself to those who come to consult: tell us about your childhood, what you have there. felt. Also tell us about your memories or your lack of memories. This will most certainly avoid a bad diagnosis and allow support as close as possible to your needs ...
In principle, it is up to the therapist to ask these questions, but who knows, sometimes it's also good to talk about them spontaneously ;-) ...
La performance
et l'ouverture du coeur
Nous vivons dans une société où, très jeunes, nous sommes éduqués à la performance.
Petits, il faut avoir de bonnes notes. Si nous avons des activités extra-scolaires, elles doivent donner des résultats, prouver des évolutions, passer d’une ceinture à une autre en judo, être capable de jouer de mieux en mieux d’un instrument de musique, s’améliorer...
A quel moment apprenons-nous à ouvrir notre cœur ?
Lors que je suis partie en Australie, ma rencontre avec les Aborigènes a été édifiante. Rien de tout cela n’existe dans leur culture.
J’ai appris, à leur contact, à faire quelque chose que je n’avais jamais appris ici, qu’on ne m’avait jamais enseigné : l’ouverture du cœur.
Par la suite, de retour en France, j’ai continué mes apprentissages performants, pour me rendre compte que l’ouverture du cœur n’est pas seulement tournée vers l’extérieur, vers autrui, mais aussi vers l’intérieur, vers tous ces moments de notre vie où il a fallu composer comme on pouvait avec une problématique et refermer le problème pour rester performant.
Dans mon cabinet, je vous reçois le cœur ouvert, prête à accueillir avec bienveillance ces parties de vous qui ont besoin d’être vues, d’être reconnues, pour vous proposer de tourner votre cœur dans leurs directions, à l’intérieur de vous.
Pour moi, c’est une partie essentielle du travail thérapeutique.
We live in a society where, very young, we are educated to perform.
Little ones must have good grades. If they have extra-curricular activities, they must reap results, show progress, move from one belt to another in judo, be able to play a musical instrument better and better, improve...
When do we learn to open our hearts?
When I went to Australia, my encounter with the Aboriginal People was edifying. None of this exists in their culture.
I learned from them to do something that I had never learned, that I had never been taught: opening the heart.
Subsequently, back in France, I continued on my successful learning journey, to realize that the opening of the heart is not only turning outwards, towards others, but also inwards, towards oneself. Those moments in our life when we had to deal as best we could with a problem and close the problem to remain efficient.
In my office, I receive you with an open heart, ready to welcome with kindness those parts of you that need to be seen, to be recognized, and to suggest that you turn your heart in their direction, within yourself.
For me, this is an essential part of therapeutic work.
J'ai beaucoup aimé cette newsletter que j'ai reçu de l'école où j'ai fait ma formation de thérapeute.
Je suis honorée de vous la partager :
Newsletter de l’APPE
Janvier 2020
Bonjour à tous,
Pour cette nouvelle année nous voudrions mettre à l’honneur l’une des plus belles citations de Lao Tseu, d'une actualité brûlante :
« Ceux qui savent ne parlent pas, ceux qui parlent ne savent pas. Le sage enseigne par ses actes, non par ses paroles ».
Dans notre monde "connecté" la parole est devenue une arme et les fakes news plus importantes que les réflexions profondes. Tout va plus vite, on n'a plus le temps de vérifier. Chacun cherche sur la toile l’information, sortie de son contexte, qui lui permettra de légitimer ce que son émotionnel a pensé être la vérité. Le monde est devenu noir ou blanc. Le gris n’existe plus. Pourtant, la vérité est toujours relative selon celui qui l’émet et se situe souvent dans la voie du milieu.
Chez les thérapeutes, on observe des méthodes similaires. Sous couvert de thérapies extrêmement courtes, certains assènent à leur patients des vérités douteuses mais dites avec une telle assurance que la fake news devient vérité. Le plus triste dans cette affaire est que certains patients, en position de vulnérabilité en redemandent. Ces thérapeutes construisent ainsi leur propre estime personnelle mais oublient que c’est le patient qui crée sa vérité et son autonomie au travers de son processus personnel.
Pour cette nouvelle année nous vous souhaitons à tous et à toutes de garder au plus profond de vous-même la liberté de choisir votre vérité personnelle sans besoin d’assentiment ou d’approbation de quiconque.
Que vos actes soient justes et inspirés par votre âme.
Aux thérapeutes, nous souhaitons plus que jamais la justesse de leur accompagnement.
Jacqueline et Jean-Paul.
I really liked this newsletter that I received from the school where I did my training as a therapist.
I am honored to share it with you:
APPE Newsletter
January 2020
Good morning all,
For this new year we would like to honor one of the most beautiful quotes from Lao Tzu, of burning relevance:
“Those who know do not speak, those who speak do not know. The wise man teaches by his actions, not by his words ”.
In our "connected" world, words have become a weapon and fakes news more important than deep reflections. Everything is going faster, we no longer have time to check. Everyone is looking on the web for information, taken out of context, which will allow them to legitimize what their emotional has thought to be the truth. The world has turned black or white. Gray no longer exists. Yet the truth is always relative depending on who is issuing it and often lies in the middle lane.
Similar methods are observed among therapists. Under the guise of extremely short therapy, some deliver questionable truths to their patients but say with such confidence that fake news becomes truth. The saddest thing about this affair is that some patients, in a vulnerable position, ask for more. These therapists thus build their own self-esteem but forget that it is the patient who creates his truth and his autonomy through his personal process.
For this New Year we wish you all to keep deep within yourself the freedom to choose your personal truth without the need for anyone's assent or approval.
May your actions be righteous and inspired by your soul.
To therapists, we wish more than ever the correctness of their support.
Jacqueline and Jean-Paul.